Et si… tout était possible?
Hier soir, alors que ma fille était partie jouer dehors avec ses amis, je réfléchissais à ce que j’allais bien pouvoir vous raconter dans cet article de blog. Après quelques gorgées de mon traditionnel café du soir, je me suis mise à penser aux derniers mois et plus précisément aux derniers jours.
J’étais à ce moment précis très reconnaissante envers la vie. Je me trouvais, d’une certaine manière, privilégiée par ce bel évènement qui était survenu plus tôt dans cette semaine de septembre.
« Et si… tout était possible? »
Cette fameuse question, je me la répète sans cesse de jour en jour depuis un long laps de temps mais à la suite de nombreuses lectures sur le lâcher prise, une autre question s’est ajoutée dans mon esprit.
« Et si… ce n’était pas nous qui décidions? »
Depuis que cette question vagabonde dans mon esprit, j’ai abandonné l’idée de vivre ma vie avec un sac à dos rempli d’attentes. Pourquoi? Parce que les attentes sont le résultat des déceptions et ces dernières sont le résultat d’une estime de soi en chute libre sans parachute…
Tu te demandes peut-être où est-ce que je veux en venir et bien c’est très simple! Aujourd’hui je t’offre la possibilité de rêver grand, sans retenue en apprenant à danser.
Ne t’inquiète pas, je ne suis pas devenue folle. Enfin, selon les dires de mon médecin, ma santé mentale se porte toujours bien!
Pour t’expliquer comment je réalise chacun de mes rêves et ce, sans mourir assassinée par madame anxiété, je vais te raconter l’histoire de Shadow, qui à mon sens, est la manière la plus simple d’interpréter ma pensée en mots.
Depuis que ma fille à environ cinq ans, elle me réclame sans cesse un chien et même si mon désir de vouloir adopter un ami poilu est grand, ma réponse demeure la même… C’est non.
Je rêve de voyager et le temps est tout simplement mal choisi pour l’adoption mais ma fille ne démord pas et plus le temps passe et plus l’envie d’accueillir un Golden Retriever dans notre famille me fait sourire.
La pandémie arrive, je lance Cauchemars Airlines et mon premier roman est accueilli avec amour par vous chers lecteurs.
Le temps passe et en juin, alors que ma fille fête son huitième anniversaire, je dis enfin oui à la réalisation de son rêve.
Tu peux te l’imaginer, elle est folle de joie et elle me balance une tonne de questions au visage! Quand? Où? Comment? Combien? Bla-bla-bla!
À ce moment précis je n’avais aucun réponse à lui offrir donc imaginez maintenant sa face…
Je me suis relevé les manches et j’ai fouillé partout! J’ai contacté de nombreux éleveurs et mes intestins se sont tordus en dix lorsque j’ai compris que ce genre de chien était extrêmement dispendieux. Moins qu’un voyage à Hawaï… ou presque!
J’avais néanmoins des réponses à donner à ma fille.
Où? Aucune idée! C’était impossible de se mettre sur une liste d’attente puisque toutes les prochaines portées de chiots étaient déjà réservées.
Quand? Dans quelques années…
Combien? 2500$ + les frais d’avion pour aller le chercher à l’autre bout du Québec puisque j’habite Sept-Îles et sans compter les frais du vétérinaire pour la vaccination et la stérilisation. Finalement, Hawaï demeurait une option de rechange intéressante…
Comment? Lorsqu’il y aurait de la place chez un éleveur.
Ma fille était déçue et ne comprenait pas pourquoi c’était si compliqué d’adopter un chien. Je dois avouer que moi aussi, j’étais découragée.
Devant son visage déconfit, je me suis ressaisi et en la regardant droit dans les yeux j’ai dit tout haut « Écoute-moi bien! Je ne sais ni quand ni comment mais nous adopterons notre petit chien! Maman en a la certitude! »
Étais-je vraiment en train de créer de faux espoirs à ma fille? Pas vraiment…
Je me suis simplement souvenu de mon expérience de trois jours sur la manifestation qui en gros expliquait que nous devions danser avec l’Univers et que par la suite, nous devions apprendre à faire confiance avec certitude.
J’ai donc dansé et puisque l’Univers ne ferait clairement pas le premier pas, je l’ai fait en socialisant mes chats avec le chien de mon voisin. Pourquoi? Parce que j’avais la certitude que notre Golden Retriever arriverait bientôt. Simple de même!
J’ai abandonné mes attentes en essayant de répondre aux questions (où, quand, comment, combien) et je me suis concentrée sur la seule et unique question qu’on devrait toujours se poser; pourquoi?
« Pourquoi on veut adopter un Golden Retriever? »
Je t’épargne toute mes réponses mais à chaque jour je répète à ma fille que nous allons avoir Shadow. Je ne sais pas quand ni comment mais il sera déposé sur notre chemin!
Le temps passe, les chats sont socialisés et nous quittons à vélo pour aller jouer au parc. Sur notre chemin, mon regard croise celui d’un Golden. Je fais donc signe à ma fille de ralentir et je discute gentiment avec la propriétaire du magnifique chien.
La femme, en vacances à Sept-Îles, me donne les coordonnés de l’éleveur et je prends une photo de ma fille avec le chien. C’est un pas de danse de l’Univers!

Sans trop savoir pourquoi, j’attends quelques jours puis un soir j’enclenche un nouveau pas de danse et je téléphone sur un coup de tête à l’éleveur. Bonne nouvelle, la femme me confirme que sa liste d’attente est vide puisque la dernière portée vient tout juste d’être adoptée.
Je lui confirme donc que je lui ferai un virement le lendemain matin puisque mon ordi est fermé. La femme accepte et je retourne avec ma fille écouter notre film.
Quelques minutes plus tard, ma meilleure qui travaille à la SPCA me contacte. On jase un peu et je me dis que je lui annoncerais la bonne nouvelle demain, lorsque le virement officiel sera fait.
Nouveau pas de danse de l’Univers…
Ma meilleure amie me dit tout bonnement qu’un homme proche de chez moi a eu une portée de huit petit Golden Retriever. Elle me donne les coordonnées et me dit que les chiots seront prêts à quitter leur maman le 8 octobre… le jour de ma fête.
Vous voyez? Ça ne sert à rien de s’empoisonner l’existence avec des questionnements inutiles. Où, quand, comment, combien… Ce n’est pas important.
Le « pourquoi » est la seule question qui devrait avoir de l’importance à votre cœur. Le pourquoi est le résultat de cette belle émotion qui nous fait vivre et croire.
Gardez en tête que lorsque vous avez identifié votre pourquoi, que vous avez décidé d’avoir la certitude et de faire confiance… vos rêves sont à quelques pas de danse de vous.
« Et si… tout était possible? »
Après avoir lu ce texte, prenez une feuille et un crayon, inscrivez votre rêve et répondez sincèrement à l’unique question; pourquoi?
Pourquoi désirez-vous réaliser ce rêve? Quelle est cette fameuse raison qui fait vibrer votre cœur?
Une fois cette étape réalisée, faites un pas de danse et soyez attentif à celui que l’Univers vous fera.
« Et si… la vie n’était qu’une danse? »
Votre humble commandant de bord
Emilie Maisterrena
